Une interview exclusive avec l’ancien président Emmanuel Macron
Amiens, 1er juin 2031
Monsieur Macron, vous avez quitté la présidence de la République il y a maintenant 4 ans vous avez accepté cette interview alors que vous avez strictement respecté votre engagement de ne plus participer à la vie politique depuis votre départ de l’Élysée en 27. Vous faites une exception pour les 10 ans du lancement de l’Inode. Pouvez-vous nous dire pourquoi ?
Parler de l’Inode aujourd’hui, 10 ans après son lancement, c’est important pour que les plus jeunes mesurent bien à quel point nous sommes passés près de la catastrophe et que cette vigilance est toujours nécessaire. Rappelez-vous le grand confinement de 2020 ! le printemps où l’économie s’est arrêtée pour laisser la priorité à la vie, où toutes nos certitudes sur l’inéluctabilité de la marche du monde ont vacillé. Rappelez-vous aussi les mois qui ont suivi, les tentatives ratées de relance des fleurons de notre économie d’alors, l’automobile et l’aéronautique. C’est loin aujourd’hui ! Mais à l’époque on imaginait que tout allait repartir, non pas comme avant, mais avec un verdissement progressif de ces industries qu’on jugeait alors essentielles. Dès la fin de l’année pourtant, on a compris que la consommation ne repartait pas malgré les primes à l’achat et les milliards accordés. L’espoir du timide redémarrage de juin, lorsque les commerces et surtout les restos avaient rouverts, s’est vite envolé. Les annonces des plans de restructuration dès la fin mai, la fin du chômage partiel en juin ont poussé les français à mettre de l’argent de côté malgré les appels répétés à la relance de la consommation. L’épargne des ménages, pendant le confinement avait augmenté de 55 milliards d’euros. Non seulement ces sommes ne sont pas revenues dans la consommation mais des milliards supplémentaires se sont accumulés sur les livrets A des Français.
Comment en êtes-vous venu à proposer l’idée d’inode ? C’était plutôt en rupture avec tout ce que vous aviez engagé depuis votre élection, non ?!
C’est pendant l’été que j’ai compris réellement la situation. Quand j’ai vu comment les Français prenaient leurs vacances. Toutes les histoires qui ont alors circulé sur les vacances à la ferme, sur la redécouverte des villes et des villages. J’ai senti qu’il y avait un grand apaisement malgré l’inquiétude. Peut-être que déjà des fils se renouaient, des histoires longues de grands-parents ou d’arrière-grands-parents refaisaient surface. Les médias ont accompagné ce mouvement, un peu comme une chasse au trésor. Aussi à la rentrée, j’ai compris que pour être fidèle à ma promesse d’avril de prendre des décisions de rupture, il fallait dessiner un cap nouveau, d’où l’idée d’inode. Si l’exode rural avait disqualifié la province, ses campagnes et ses petites villes, ce regain d’intérêt pour la trame dense de notre territoire méritait qu’on lui trouve un nom. C’était quoi l’inverse de l’exode ? tout simplement l’inode ! L’exode c’est en fait, selon l’étymologie grecque, une sortie de route. Il fallait reprendre la route. Pas pour faire demi-tour vers un passé idéalisé mais pour tracer une route à la fois nouvelle et fidèle aux intuitions qui commençaient à être largement partagées : la préférence pour le local, pour une alimentation saine, pour la cuisine en famille (une grande redécouverte du confinement), le désintérêt envers la consommation ostentatoire, la mode jetable, le rejet de la pression pour avoir le dernier gadget à la mode, de la vie frénétique et bruyante de nos métropoles… On imaginait difficilement reprendre les longs déplacements quotidiens dont le télétravail prolongé avait fait perdre l’habitude. On commençait à faire des calculs sur le coût de l’immobilier et le coût de la vie en général à Paris et dans les petites villes où certains avaient trouvé refuge. On se disait que les boulots répétitifs, stressants, au sens peu évident pouvaient être abandonnés au profit de métiers plus concrets, plus directement utiles … Tout ça parait évident aujourd’hui mais à l’époque on était soit traité de bobo parisien soit de nostalgique du pétainisme. Bruno Latour n’avait pas encore remplacé Zidane comme personnalité préférée des Français !
Je crois qu’on comprend bien l’état d’esprit qui vous a poussé à parler d’inode et on sait le succès que le terme a eu … au point qu’on parle d’inode pour évoquer le moment où l’on a basculé de l’économie croissanciste à l’économie résiliente d’aujourd’hui. Mais au départ l’inode c’était quoi : un plan de sortie de crise ?
Pas vraiment, le plan de sortie de crise ou plutôt les divers plans sectoriels successifs avaient consommé des centaines de milliards du printemps à l’automne 2020 sans succès. Le pays s’enfonçait et le monde autour de nous aussi. Il fallait prendre le problème de manière beaucoup plus radicale. J’en avais eu l’intuition en avril mais l’urgence de la relance ne m’avait pas laissé le loisir d’agir comme je l’avais envisagé. Comme je vous l’ai dit c’est au cœur de l’été que j’ai trouvé le concept d’inode, en regardant comment les Français modifiaient leurs pratiques. J’avais aussi été alerté par les démarches déjà engagées à l’initiative de la société civile : la Bascule pilotée par Maxime de Rostolan qui a pris la part que vous savez à l’Inode, le plan de transformation du Shift project de Jancovici, les initiatives multiples autour de la résilience et bien sûr les questionnaires de Latour qui ont tant contribué à la prise de conscience qu’on pouvait décider ce à quoi on tenait, ce qu’on voulait au contraire abandonner. Je ne voulais pas faire un « plan Marshall » qui aurait laissé penser que tout allait venir de l’Etat et que l’importance du plan dépendrait du nombre de dizaines de milliards qui y seraient consacré. Je voulais proposer quelque chose de bien plus fondamental et de bien plus modeste : un chemin, la route que nous allions reprendre après avoir erré pendant 40 ans dans un monde sans direction, sans boussole autre que la maximisation du profit à court terme pour quelques dizaines de milliers de personnes dans le monde. Simplement reprendre la route ensemble. Avec une direction clairement affirmée et qui correspondait à un désir profond. Un rêve à concrétiser.
A propos de rêve, je voudrais ici signaler une autre de mes sources d’inspiration. Depuis plusieurs années, la plupart des tribunes publiées dans la presse se concluaient par un appel à un nouvel imaginaire, à de nouveaux récits, sans hélas aller plus loin. Pendant le grand confinement une poignée de créateurs d’horizons divers ont profité de ce temps d’arrêt forcé pour sortir de l’incantation et proposer des récits non-dystopiques. Ils ont conçu, écrit et enregistré une « série audio » (oui, on disait « série » à l’époque) qui a eu un certain retentissement parce qu’elle proposait d’explorer le monde de 2054, délibérément comme un monde résilient. Ça m’avait conforté dans mon idée d’inode. Ne pas boucler un plan avec son financement mais proposer un récit fondateur ouvrant des chantiers très concrets démutipliables à l’infini en fonction de l’inspiration de chacun, voilà ce qui était radicalement nouveau. Le récit était basique mais avec une promesse forte : « Nous allons sortir du chômage de masse et de la course vaine au toujours plus en investissant toute notre énergie autour de deux défis : construire un toit pour chacun, adapté aux enjeux d’habitabilité de la terre ; trouver des manières de nous alimenter qui soient triplement bonnes, pour notre santé, pour notre environnement et pour les paysans. Pour réussir ces deux défis, nous allons passer de l’exode rural à l’inode local. Inversons le mouvement qui nous a éloigné du vivant et du politique. Retrouvons le goût de rénover des maisons, de produire des aliments, de débattre ensemble et localement des services dont nous avons besoin pour être bien ».
C’est tout ? L’inode ce n’était pas plus … élaboré ? Vous n’aviez pas d’objectifs chiffrés ? Vous n’aviez pas de mesures concrètes avec des financements ?
Je sais que vous me provoquez en essayant de vous mettre dans l’état d’esprit qui prédominait à l’époque. Mais non, bien sûr. Pas de plan, pas de mesures d’incitation budgétaires, pas de règles contraignantes. J’avais créé un conseil économique avec les plus éminents économistes internationaux, des prix Nobel mais j’avais été déçu de leurs « 40 propositions pour un monde résilient, climat-inégalités-vieillissement». Tout était intéressant mais il n’y avait pas de récit, pas de quoi mobiliser l’énergie de tout un peuple. Or c’était bien ça l’enjeu, comme au sortir d’une guerre (j’avais beaucoup été critiqué pour mon anaphore « nous sommes en guerre » mais sur un plan je reste persuadé que j’avais raison : comme lors d’une guerre, les cartes devaient être entièrement rebattues). Cette énergie des commencements nous avons su la faire surgir. Au moment où nous devions renoncer aux énergies fossiles, nous découvrions que nous avions des réserves d’énergie dormante que nous n’avions pas su voir. Pourtant cette énergie était là, mais elle ne trouvait pas à s’employer et elle donnait lieu à des explosions sans but : émeutes des banlieues, nuits debout, gilets jaunes… Là où cette énergie était la plus constructive c’était, il faut bien le reconnaître dans les ZAD, que je voyais alors comme des foyers d’extrême gauche potentiellement dangereux. Un mot qui peinait à éclore, confiné dans les cercles intellectuels, a surgi dans l’espace public grâce à la persévérance d’un homme, Alain Caillé, et s’est très vite répandu comme l’expression d’une évidence partagée. Nous voulions un monde convivialiste. Je parle donc d’énergies, de désirs, de volontés qui soudain s’alignaient. Un autre mot banal aujourd’hui, la stigmergie, a fait son apparition dans les médias pour décrire cette forme d’intelligence collective qui résulte de l’ajustement réciproque et de la capitalisation des avancées de chacun. Je n’ai fait que donner l’impulsion initiale. L’essentiel a été engagé par les Conseils de Résiliences qui se sont créés sur les territoires, certains à l’initiative d’élus, d’autres sous la pression des citoyens, ailleurs autour d’une entreprise à mission… une véritable stigmergie, impossible à planifier ou à contrôler mais terriblement efficace !
Vous avez raison de rappeler que des mots aujourd’hui entrés dans le langage courant, inode, convivialisme, stigmergie paraissaient à l’époque bizarres ou peu compréhensibles. Vous pensez que ces mots ont eu tant d’importance que ça ?
Le plus important naturellement c’est ce qui s’est passé concrètement, l’incroyable revitalisation de territoires et de villes qu’on croyait condamnées au déclin, la transformation, encore en cours mais largement engagée, de l’agriculture et de notre alimentation, la rénovation des centaines de milliers de logements en autoconstruction accompagnée, la réussite presque partout des programmes locaux zéro chômeur. Mais l’Inode, c’est allé beaucoup plus loin parce que c’est devenu un système autogénéré, alimenté par les inodiens eux-mêmes : la proxindustrie, le bioartisanat mutualisé, la compta territoriale, les spots [les systèmes productifs organiques de territoire], tout ce foisonnement d’initiatives a bien montré que nous ne revivions pas « le retour à la terre » des années 70 mais l’atterrissage dont parlait Bruno Latour, à la fois local et global.
Mais pour mener de front tout cela il fallait en avoir une représentation et une représentation désirable. Il faut se rappeler que la crise de 2020 avait frappé un pays saisi par les passions tristes, celles de l’effondrement, de la collapsologie, du nationalisme et du repli sur soi.
Oui, nous nous sommes raconté une histoire et nous avons eu envie d’y croire et donc de la faire advenir. L’inode, les gens ont très vite compris ce que ça voulait dire. On parlait depuis des années de lutte contre la désertification mais évidemment ça n’avait aucune chance de donner envie d’y participer : se retrouver dans un désert et tenter d’y survivre, quelle perspective enthousiasmante ! Cette lutte-là était l’affaire des pouvoirs publics et des maires, pas de chacun d’entre nous. Alors que l’inode, c’était nouveau, simple et ça faisait de chacun un pionnier du nouveau monde.
Comment expliquez-vous que les changements aient pu prendre un caractère irréversible en aussi peu de temps ? Vous-même, vous y croyiez au moment où vous avez lancé l’Inode ?
Rappelons d’abord quelques chiffres car ils sont effectivement un démenti net à la pensée incrémentale habituelle. Les avancées pas à pas qui nous rassuraient ou nous désolaient n’étaient plus de mise. A l’emballement négatif de la pandémie a succédé un emballement positif. Tout à coup plus rien n’était linéaire : en 2021, plus de 100 000 familles sont parties s’installer hors des grandes métropoles. Pas de manière isolée comme c’était le cas pour ceux qui fuyaient les villes avant l’Inode. Avec des formations autour des métiers de la rénovation-construction et de l’agroécologie-alimentation, nos deux grands défis. En 2024, ils étaient dix fois plus. En dix ans nous ne sommes pas loin de ce que les plus radicaux demandaient : multiplier par 10 le nombre de personnes travaillant dans l’agriculture et les services écologiques. Quant aux métiers du bâtiment durable, de l’habitat modulaire et de l’accueil transitaire, ils ont permis de compenser tous les emplois perdus dans la mobilité.
Non seulement nous avons pu ainsi atténuer le choc des grandes restructurations des industries carbonées (automobile, aérien, transport routier) mais surtout nous avons développé considérablement la vitalité et la résilience de notre territoire. L’indice de vitalité territoriale qui avait été inventé pour une expérimentation en Bourgogne a été repris et adapté aux réalités de chaque territoire. Les industries culturelles, les services, les activités de santé-prévention ont trouvé de nouveaux terrains d’expansion. La créativité des « Tiers-lieux de Bourgades » n’est plus à démontrer.
Pour moi ce qui s’est enclenché est un processus vivant qui nous a tous dépassés ou plutôt embarqués. Par moments, j’ai eu – je l’avoue – un peu peur que tout ça dégénère, particulièrement, bien sûr, au moment de la réforme constitutionnelle qui nous a fait passer au fédéralisme. Mais très vite, sous des formes variées, presque toute l’Europe a suivi (on devrait vivre cette année le terme de cette refondation avec le 1er referendum européen). Aujourd’hui l’Inde, le pays le plus peuplé du monde depuis les grandes pandémies chinoises qui se sont succédé [covid-24, covid-27] et même le Brésil s’y sont mis. Et enfin n’oublions pas toutes les leçons de résilience que nous avons apprises de l’Afrique !
Alors savoir « si j’y croyais » au moment où j’ai proposé l’Inode n’a guère de sens, pardonnez-moi ! Je pouvais seulement espérer que j’avais enfin trouvé les mots. La romancière Nancy Huston dit de l’humanité qu’elle est une « espèce fabulatrice ». J’ai seulement raconté une histoire qui n’était pas la mienne mais celle que j’avais captée au cours de l’été 2020.
Vous évoquiez les jeunes générations au début de cet entretien, pourquoi vouliez-vous leur rappeler le sens de l’Inode ? avez-vous le sentiment qu’il y a un risque d’oubli ?
Non, je ne crois pas. Si on a pu parler de grand tournement c’est que nous avons accompli une inflexion durable de notre trajectoire en renouant avec le Vivant. Vous savez que j’ai abandonné la vie politique à mon départ de l’Elysée il y a quatre ans et je n’ai pas l’intention d’y revenir. De toutes façons, « revenir à l’Elysée » n’a tout simplement plus de sens puisque l’Assemblée citoyenne a décidé souverainement de faire de l’Elysée un musée !
On vous a parfois traité de « Gorbatchev du centralisme français ». Est-ce que ça vous choque ?
Il faut reconnaître que, comme lui j’ai grandi dans un monde que j’ai contribué à ébranler sans qu’on sache très bien si j’ai été visionnaire ou emporté par un mouvement de fond qui me dépassait ! Ce que je sais c’est qu’en 2020 tout était déjà là, en germes. Ce fameux été 2020, je l’ai enfin vu et ça a aidé chacun à le voir. Beaucoup avaient compris la métamorphose avant moi, j’en suis conscient mais reconnaissez qu’à la place que j’occupais, j’ai eu une certaine vista ! … mais rien de plus et l’Inode c’est évidemment un succès collectif.
Pour revenir à votre question sur les jeunes générations, je me dis simplement que nous n’avons fait qu’une étape. Nous avons atterri. Nous nous sommes à nouveau reliés au sol. Mais nous ne sommes que des passagers sur un vaisseau fragile. Or cette Terre n’est pas encore un monde. Nous ne savons pas encore éviter les conflits guerriers, faire face aux exodes climatiques. Nous n’avons fait qu’une part du chemin. Ce qui a été enclenché en Inde, au Brésil, en Europe et dans l’Union Africaine, nous devons permettre que ça s’étende au vaisseau Terre. La Fondation mondiale « TerrestreS », que j’ai contribuée à faire naître, va lancer le défi Inode-2. Ce sont tous les jeunes terriens qui sont concernés par ce nouveau défi.
Une précision. Après avoir imaginé l’inode comme l’inverse de l’exode, je suis allé voir sur mon moteur de recherche si le terme existait, au moins un peu. Je suis d’abord tombé sur un terme technique (un nœud d’index – index node). Mais après j’ai découvert que d’autres avaient eu la même idée, il y a plus de 10 ans. Inode était le nom d’un programme visant à faire revenir des jeunes en Estrie leur région d’origine après leurs études ! Et bien sûr c’étaient des Québécois qui avaient créé ce néologisme. Je me dois donc de leur reconnaître l’antériorité de l’usage du terme.
http://rqvvs.qc.ca/membres-et-projets/projet/inode-jeunesse-estrie
Bravo Hervé pour ce texte remarquable,un instant je me suis mis à rêver que Macron le lise…!
La méthode de représentation imaginée qui mobilise le cerveau droit est de très loin celle dont nous avons besoin dans un monde totalement incertain.L’approche cerveau gauche plus analytique ne doit venir que dans un deuxième temps .Je me mets aussi à rêver que ces approches reliées à ce qu’on appelle l’intelligence du cœur inondent nos pratiques du vivre ensemble.
Amitiés
Mais bien sûr que Macron va le lire, n’est-ce pas Hervé ?
Au milieu des multiples initiatives pour le monde d’après, je pense que cette vision mérite largement d’avoir sa place.
J’espère donc que tu le lui as envoyé, ainsi qu’à quelques relais qui permettront de consolider sa bonne arrivée à destination ?
J’en assurerai aussi la diffusion et la promotion de mon côté même si mon cercle d’efficacité ne va pas jusque là… (mais bon, on doit pouvoir y arriver, et en moins de 6 liens).
Merci pour ce texte très intéressant.
@ François et Ivan
merci à vous deux de vos commentaires alors que nous ne nous sommes pas vus déjà depuis quelques années ! très heureux de cette continuité de la relation ! effectivement, je vais tenter de faire parvenir ce texte à son « auteur putatif » ;). Je suis à deux liens !
Merci pour ce récit qui donne de l’espérance dans l’avenir. Je crois qu’il est porteur d’une civilisation-monde plurielle à édifier de proche en proche en alliant une culture qui structure nos imaginaires, une spiritualité qui incline à l’essentiel et une politique qui donne un cadre aux énergies civiques en étant porteuse d’une vision et d’un projet.
OUI, bien vu Monsieur Macron!
Heureusement, nous vous avons suivi.
Figurez-vous que nous avons même démarré, par nos initiatives, parce que vers l’utopie, les mots ne suffisent pas.
Pourquoi ne pas éditer cet article comme cela avait été fait en 2002 face à la montée des extrêmes, avec le petit livret du nom de Matin brun de Franck Pavloff vendu à 1€. Nous pourrions en faire une distribution à grande échelle et impulser dans les esprits de chacun le nouveau récit tant recherché aujourd’hui………..
Merci pour cet écrit et bravo
Il est en effet indispensable de Créer et développer un imaginaire positif pour favoriser la résilience, en nous appuyant sur les expériences prometteuses telles que la permaculture…
Merci pour cette narration du futur désirable!
Oui et oui, soyons prospectivistes, non pas dans sa dimension mécanique, mais dans sa dimension volontariste telle que Gaston Berger la pose.
Interrogeons nous sur ce que nous voulons et pourquoi nous le voulons, en prenant en compte le potentialité de demain.
Le futur nous y sommes déjà!