Après l’affaire DSK, peut-on sortir de la sidération face à la prétendue toute-puissance ?
Je n’échappe à l’obsession commune pour l’affaire DSK. Au-delà de la déchéance d’un homme, ce sont les faux-semblants de notre vie politique et médiatique que j’essaie de décrypter. Nous vivions au cœur de trois fictions : fiction la plus évidente de DSK déjà président ; fiction encore de la sexualité affaire purement privée ; fiction plus fondamentale de la toute-puissance. Celle-ci résiste encore. C’est celle pourtant qu’il faut faire voler en éclat.
Les Ateliers ont mis fin à leur activité, le besoin de « conversation démocratique » continue !
Les Ateliers ont été une belle aventure et elle s’est achevée comme je l’espérais : dans la bonne humeur et l’envie que d’autres occasions de rencontres se manifestent. Plus que jamais je crois à la nécessité de lieux ouverts où l’on puisse s’exercer à la conversation démocratique. Pour moi de tels lieux seraient les « briques de base » d’une réelle démocratie délibérative.
La nécessité d’impliquer les citoyens dans le débat sur le nucléaire
Ecrit le 9 avril, « avec qui débattre du nucléaire ? » semble relever de l’actualité d’avant-hier ! Et pourtant, il ne faudrait pas passer trop vite à autre chose. Les informations alarmantes (mais passées très inaperçues) en provenance de Fukushima devraient nous rappeler que le nucléaire, lui, ne sort hélas pas instantanément de la vie des gens.
Bonjour, Herve
je suis a TOKYO, sur l`autre face du monde et j’ai retrouve LE CYGNE NOIR de Nassim Nicolas TALEB, A partir des desordres observes dans les finances mondiales, il rappelle a quel point notre vie, notre monde est aleatoire.
Tokyo a tout de meme decide d’arreter la centrale d’ Hamaoka construite directement sur une faille sysmique a 180km de la capitale mais Fukushima continuera de diffuser de la radioactivite pour tres longtemps empoissonnant lentement mais surement une large zone de notre petite planete. Paul ARIES a lance le projet d’un Tribunal Russell des crimes du nucleaire civil, une arme de destruction irreversible. L’exemple du MEDIATOR est la pour nous rappeler que les agences et autres administrations sensees controler les risques lies a l’industrie quel soit pharmaceutique ou nucleaire sont largement sous influence. Les marches financiers et leur lobby sont capables d’imposer un medicament ou une centrale avec les meilleurs arguments. Faut-il revenir a la bougie ? Oui et en profiter pour changer nos bougies car il semble bien que nous ne soyons pas sorti de la caverne malgre la puissance des neons,