Symbolique !

Quand la symbolique perd son sens, la politique perd son âme. Deux exemples récents.

Il serait peut-être bienvenu de rédiger un guide du bon usage du symbolique en politique ! Deux exemples récents montrent à quel point cet usage s’est perverti : la déchéance de nationalité et le Brexit.

Dans les deux cas, il y a évidemment place pour du symbolique. Être ou ne pas être dans l’Europe, ce projet absolument unique au monde ; déterminer les cas exceptionnels où se rompt irrémédiablement le pacte qui unit un citoyen français à son pays. Voilà bien deux questions graves qui engagent notre conception de ce qui nous est commun. Rappelons une nouvelle fois l’étymologie du mot symbole, syn bolein, littéralement « jetés ensemble ». Le symbolique est ce qui nous relie mais en nous détachant à ce que nous sommes dans le quotidien de la vie. Ce n’est donc pas seulement quelque chose qui nous est commun, c’est quelque chose qui nous dépasse, qui nous sort de notre individualité. ce n’est pas rien ! Et pourtant …

Aujourd’hui quand on parle d’une « mesure symbolique », on évoque un projet sans réelle portée pratique. « C’est juste pour le symbole », nous dit-on. Autrement dit, ça ne compte pas. De fait la confusion est totale puisque le symbole est considéré à la fois comme essentiel en ce qu’il nous unit à quelque chose qui dépasse nos existences propres et comme dérisoire parce qu’il ne se traduit par rien de concret. La déchéance de nationalité mesure radicale en apparence ne s’appliquera jamais ou à contretemps comme l’a très bien montré Robert Badinter. Les concessions pour retenir le Royaume-Uni dans l’Union n’ont selon les observateurs pas de réelle portée mais donnent une victoire symbolique à Cameron. On joue en permanence à qui perd gagne. Le symbolique semble ne plus être utilisé que pour pallier l’absence d’effectivité des politiques menées. On ne peut pas lutter contre le terrorisme infiltré dans nos villes et nos vies sans lancer une guerre civile vis-à-vis de citoyens de notre pays ? L’arme de la déchéance fera l’affaire… à condition qu’elle ne soit que symbolique ! Il ne serait pas correct de dire « merde aux Anglais », alors on fait des concessions qui n’en sont pas mais dont on espère que le seul fait symbolique d’avoir plié dupera les britanniques sur l’absence de portée réelle des non-avantages obtenus ! La politique ainsi comprise devient un jeu de dupes et d’illusions.

Le symbolique devrait être manipulé avec précaution et parcimonie. Vouloir en faire un succédané de l’action est la pire des choses. Chacun comprend bien que ce recours au symbolique est une tentative dérisoire de masquer l’impuissance de l’action politique. Personne n’est réellement dupe. Les responsables politiques ne camouflent en rien leur incapacité à traiter au fond les problèmes et ils font perdre toute valeur au symbolique en en pervertissant l’usage.

L’utilité de la symbolique n’est pas là où elle est attendue, que ce soit dans la vie politique ou dans les médias. Ce n’est ni du registre de l’action publique ni de celui de l’ostentation. C’est à la fois une mise à distance et une mise en mouvement.

Pierre Legendre[1] a écrit sur le premier aspect –la mise à distance – des textes importants. Il rappelle ainsi la fonction sociale de l’autorité qui a « pour visée un désenlacement, d’infliger au sujet qu’il renonce au totalitarisme, à sa représentation d’être tout, c’est-à-dire en définitive de le limiter ». Dans un entretien paru dans Le Monde[2] il y a près de 20 ans (mais son propos pourrait s’appliquer plus encore aujourd’hui), il pointait :

Maintenant, le pouvoir revendique sa propre disparition. On voit un ancien président de la République [Valéry Giscard d’Estaing] écrire qu’il a souffert d’être séparé de ses concitoyens. C’est-à-dire qu’il ne supportait pas sa fonction. Ce même président avait pris la manie de s’adresser, à la télévision, à ceux qu’il gouvernait au singulier… « Madame, Mademoiselle, Monsieur « , pour moi, c’est le comble. […] Il laisse entendre qu’il est mon président, à moi qui l’écoute. Il n’est pas mon président, il n’est le président de personne en particulier, il est le président de la République française, de la nation française. En détruisant la mise à distance symbolique du pouvoir, il commettait une faute grave contre le véritable fondement de la démocratie, qui repose sur la représentation, sur une mise en scène.

Il poursuivait :

La mise en scène est une mise à distance, et une mise en miroir qui permet la respiration, qui permet aux individus et aux groupes de se trouver, de se constituer en se séparant de leur propre image. Alors que la prétendue convivialité, déthéâtralisée, déritualisée, casse l’humain, détruit les individus en les laissant seuls face au néant. Démerde-toi, drogue-toi, suicide-toi, c’est ton affaire, il y aura des garagistes qui répareront si c’est réparable, et des flics si besoin est.

Dans Citoyen pour quoi faire (à paraître dans les jours prochains) j’essaie de montrer que la symbolique n’est pas pour autant statique.

On voit souvent le caractère symbolique de la République comme un élément statique. On voit des édifices qui en imposent, des hymnes et des drapeaux là depuis des générations. Tout cela est vrai, il y a bien une forme de préexistence dans la symbolique mais la considérer comme empêchant le mouvement, comme une pesanteur est une erreur. Le terme « jeté ensemble » n’est pas neutre, il montre que la symbolique en créant du lien oblige aussi à un déplacement, à la fois attraction et arrachement. La symbolique nous sort de nous-mêmes, du confort de nos certitudes individuelles pour aller vers des élans partagés.

Si je devais écrire le « guide du bon usage de la symbolique en politique » que j’évoquais en commençant ce papier, j’insisterais sur ce point qui me parait crucial pour redonner goût à la chose publique, au bien commun. Il nous faut trouver une symbolique des élans partagés. Pas l’émotion collective qui nous saisit les soirs de victoire tricolore (on s’est beaucoup illusionné sur la France Black Blanc Beur en 1998) mais un élan qui dure. Cet élan qui dure ne peut évidemment pas se vivre dans une exaltation de tous les instants. A l’émotion (ce qui nous meut) il faut ajouter un but désirable. Sans vision pas d’élan. La symbolique est aujourd’hui tournée vers le passé, il nous faut une symbolique de l’avenir, sans pour autant réinventer le mythe du progrès de l’époque positiviste. C’est pour cette raison que j’ai proposé il y a quelques mois (sans avoir eu le temps jusqu’ici de m’y atteler) de lancer un travail collectif sur les mots nouveaux de la démocratie. Plusieurs collectifs y travaillent à leur manière. Citons-en deux : les Convivialistes, le mouvement qui réunit un large groupe d’intellectuels réunis par Alain Caillé   autour du thème du « convivialisme » ; le réseau du « Temps des communs » autour de la notion de « commun » qu’Elinor Ostrom a contribué à faire réemerger.

Toutes mes excuses aux personnes qui avaient manifesté leur intérêt pour ce travail sur les mots de la démocratie. Je le crois décidément bien nécessaire ! Avec quelques encouragements et quelques soutiens supplémentaires, nous arriverons à le mener dans le cadre de Démocratie Ouverte (je l’avais évoqué en octobre dernier à l’AG et plusieurs membres de DO s’étaient montrés intéressés) !

 

Je parle depuis des mois de la question de l’imaginaire démocratique. Vous trouverez dans les cahiers de la Transition démocratique ci-contre des articles écrits par des contributeurs nombreux et variés qui ont été mobilisés dans le projet du Laboratoire. Ces cahiers en multipliant les angles de vue sur la question démocratique peuvent nous aider à nous approprier cette question : « et pour moi, la démocratie c’est quoi ? » N’hésitez pas à le découvrir et à le commenter aussi !

 

[1] Pierre Legendre, Leçons VII, Éd. Fayard, 1998. De la Société comme Texte. Linéaments d’une anthropologie dogmatique, Éd. Fayard, 2001

[2] in « L’humanité a besoin de l’ombre pour échapper à la folie », Le Monde, 22 avril 1997

Une réforme constitutionnelle… inesthétique !

Les critiques à l’égard de la réforme constitutionnelle ont été nombreuses. Quelques phrases dans un livre de Carrère m’ont donné envie de prendre la question sur un autre plan. D’où ce titre…

Depuis des semaines, je peste contre cette Chronique d’une réforme annoncée mais sans me résoudre à partager, ici ou ailleurs mon exaspération contre cette rouerie inopportune. Il y a, me semble-t-il, trop d’emphase dans la dénonciation. Avec le risque de ne pas atteindre son but. Hollande aura beau jeu de réduire le rejet (pourtant légitime) de sa réforme constitutionnelle à une lubie pétitionnaire classique de la gauche morale. Je me cantonais donc cette posture d’opposant muet quand la lecture nocturne du livre d’Emmanuel Carrère, D’autres vies que la mienne, m’a incité à écrire ce billet. J’y ai trouvé une autre manière d’aborder la question. Le livre de Carrère (excellent, comme toujours) ne parle évidemment pas directement du sujet, il raconte les combats de deux juges de Vienne face à l’iniquité (mais aussi de bien d’autres choses comme la mort, la maladie, le tsunami de 2005…). Voici les quelques phrases que Carrère rapporte comme étant la thèse d’un des juges dont il raconte l’histoire, Etienne Rigal.

Plus la norme de droit est élevée, plus elle est généreuse et proche des grands principes qui inspirent le Droit avec un grand D. C’est par décret que les gouvernements commettent de petites vilenies, alors que la Constitution ou la Déclaration des Droits de l’Homme les proscrivent et se meuvent dans l’espace éthéré de la vertu. P. 233

Je me suis dit alors qu’on était en train de rompre avec ce principe d’évidence. Les « petites vilenies » allaient entrer dans la Constitution. Je voyais désormais cette réforme comme une faute de goût et je trouvais que cette approche de la question valait d’être creusée. Je griffonnais quelques mots et me rendormais.

Reprenant mes notes, j’étais embarrassé. Cela avait-il du sens de prendre la question comme ça ? Finalement, je crois que, oui, il y a une esthétique du Droit. Il y faut de la clarté et de l’harmonie. Ce qui est proposé dans cette réforme est une rupture de l’harmonie des normes de droit. Pas ça, pas là ! Dénaturer ou défigurer la Constitution devrait être un geste que l’on s’interdit spontanément. Au moment de l’envisager, le responsable politique devrait se dire : « non, je ne peux pas faire ça… » Je ne dis pas que la Constitution doit être intouchable et ne refuse pas par principe toute révision. On voit bien que la sacralisation absolue n’est pas la solution : les Américains ont fait très tôt 20 amendements et depuis ils se refusent à revoir leur loi fondamentale (dont bien sûr le 2ème amendement qui autorise expressément le peuple à posséder une arme). Ce n’est pas une voie à suivre.

Pourquoi parler d’esthétique ? n’est-ce pas refuser l’argumentation rationnelle et déconsidérer le combat des défenseurs des droits de l’Homme ? Ce n’est évidemment pas mon propos. Pour moi l’harmonie et l’équilibre font partie du patrimoine symbolique de la République, patrimoine que l’on peut avoir envie de défendre quel que soit son bord politique. J’aimerais que cette réforme soit abandonnée parce qu’elle nous semble indigne du génie français (je sais ça fait un peu cocardier mais je pense qu’un peu de fierté collective est une denrée dont nous n’abusons pas en ces temps d’autodénigrement).

Pour que cette réforme inutile et néfaste soit abandonnée, on doit trouver une argumentation plus immédiate que la crainte d’un Etat autoritaire (dont beaucoup de nos contemporains s’accommoderaient assez bien, hélas !). Je parle d’esthétique pour provoquer mais ne pourrait-on pas simplement parler d’équilibre et de mesure ? Et voir que cette réforme y déroge de façon évidente.

Sur l’état d’urgence j’avais trouvé intéressante la prise de position de Didier Fassin dans Le Monde. Elle aussi invitait à ne pas se tromper de combat.

Le discours sur l’Etat policier, qui sert à certains pour dénoncer les dérives de l’état d’urgence, les menaces de la législation à venir et les abus de pouvoir des forces de l’ordre, manque partiellement sa cible. La grande majorité des Français ne s’y reconnaît pas, puisque non seulement elle ne subit nullement les effets des restrictions à l’Etat de droit, mais se laisse également convaincre par la rhétorique de l’efficacité de la lutte contre le terrorisme.

Il dénonce donc moins l’Etat policier que le poids qu’il fait peser sur les quartiers populaires et les communautés.

Car loin de déboucher sur un Etat policier qui ferait peur à tous, l’état d’urgence, avec les projets de loi pénale et de révision constitutionnelle qui en banalisent les principaux éléments, est un état d’exception segmentaire. Il divise la population française entre ceux dont l’Etat prétend protéger la sécurité et ceux, déjà pénalisés par les disparités économiques et les discriminations raciales, dont il accroît un peu plus l’insécurité. Au nom de la défense de l’ordre public, c’est donc un certain ordre social inégal qu’il s’agit de consolider.

Didier Fassin ne nie pas le risque de dérive vers un Etat sécuritaire mais il tente de montrer les effets immédiats et tangibles de division de la population. De même je ne nie pas le risque sécuritaire mais j’incite à rechercher des arguments anti-réforme qui soient recevables par le plus grand nombre. Sinon on se sera fait plaisir par des arguments justes et vertueux mais dont on sait qu’ils n’auront pas d’efficacité.

On distingue classiquement l’argumentation par la conviction qui s’appuie sur la raison et l’argumentation par la persuasion qui joue davantage sur l’émotion. Nous avons trop pris le parti d’Habermas et de son espace public rationnel au risque de dessécher notre débat démocratique à force d’abstraction aride. Sans succomber à une rhétorique de l’émotion (on voit bien par exemple les dégâts de la mobilisation de la peur dans le débat politique), il serait utile de mieux articuler raison et émotion… et pourquoi pas esthétique et politique !

Chez Deloitte

Persopolitique n’est bien sûr pas un blog professionnel mais j’imaginais mal ne pas faire état du changement (dans la continuité !) de mon activité professionnelle. Une occasion de réfléchir sur un parcours de « métisseur » !

Nous étions dans le salon tranquille d’un petit hôtel du Marais, un soir où je restais à Paris, quand Didier Livio m’a annoncé son intention d’enclencher le rapprochement de Synergence avec le groupe Deloitte. D’abord surpris de ce choix compte tenu du souci d’indépendance de Didier, de son habitude à être seul maître à bord d’une entreprise qu’il a fondé il y a plus de 30 ans, de notre recherche commune d’une transformation profonde d’un système politique, économique et social non-durable, je me laissais vite convaincre que c’était peut-être une formidable opportunité d’élargir notre capacité d’intervention.

Neuf mois plus tard, Deloitte Développement durable est né, réunissant les activités Sustainability services de Deloitte France, celles de BIO et celles de Synergence autour de l’ingénierie et de la communication du développement durable. 130 personnes, permettant de couvrir une gamme étendue de compétences, avec des complémentarités évidentes entre les équipes. A peine plus d’un mois après, il est bien sûr trop tôt pour dresser ne serait-ce qu’un premier bilan. Et ce ne serait de toute façon pas le lieu pour le faire ! Je veux ici écrire un texte de blog, un texte perso-politique ! Je savais que je serai amené à évoquer la nouvelle aventure chez Deloitte, quand elle nourrirait, occasionnellement, le propos de ce blog, comme je l’ai fait, assez rarement, avec Synergence (et sans trahir les obligations de confidentialité propres à ce métier de consultant).

J’ai simplement l’envie d’évoquer ici un espoir, au travers un rapide retour sur mon parcours professionnel. Au travers de 3 mots : Enthousiasme – Passage – Composition

Difficile pour moi de travailler sans enthousiasme, c’est sans doute ce qui m’a fait changer souvent de cadre de travail, d’entreprise et de statut. J’ai besoin régulièrement de redonner du souffle au projet qui m’anime… même si c’est en fait toujours le même projet : comprendre et faire comprendre, comme je l’écrivais quand j’avais 25 ans ; avec l’envie bien sûr que cette compréhension serve à vivre mieux, personnellement et collectivement. L’aventure Deloitte me redonne de l’énergie et le plaisir de travailler avec de nouvelles personnes, motivées et pros. Ça se fait naturellement, sans effort d’adaptation malgré les différences de culture professionnelle. L’enthousiasme, sans nécessairement revenir à l’étymologie du mot (possession divine !), est pour moi ce qui met en mouvement. Dans des métiers où la créativité est indispensable, impossible de continuer à l’être sans source d’inspiration régulièrement renouvelée. Rappelons qu’ « émotion » et « mouvement » ont la même origine. Sans se laisser dicter ses choix par l’émotion, pas de doute que l’émotion est un « moteur » (toujours la même origine !) pour l’action, surtout quand on a une propension à la contemplation !

La source de mon enthousiasme, c’est la rencontre : des personnes, des idées, des expériences, des lieux, des paysages. Mais plus encore, c’est le passage d’une rencontre à une autre et des cheminements que cela permet. Rien de plus exaltant que de vivre dans plusieurs mondes à la fois, de passer dans la même journée des bureaux au design recherché d’une grande entreprise aux locaux bricolés d’un collectif associatif. Si cette confrontation à une diversité d’univers n’est plus si rare, elle reste souvent l’objet d’un cloisonnement, vie professionnelle d’un côté, engagement militant de l’autre… avec parfois un grand écart entre les deux. La nature de mon activité me permet de poursuivre le même projet en créant des ponts entre des mondes et des situations.

Mais le mot le plus important pour moi est le troisième : composition. La composition c’est l’ajustement réciproque des points de vue, grâce à des solutions créatives qui permettent de sortir des compromis où chacun accepte de perdre un peu. Ce mot de composition, je l’utilise régulièrement avec les gens avec qui je travaille car il correspond le plus exactement à ce que je tente de faire. Je l’ai beaucoup utilisé aussi sur ce blog, notamment dans son a-propos. Je me suis amusé à regarder son occurrence : 5 fois au substantif et 6 fois en tant que verbe ! L’expression que je préfère me vient de Bruno Latour et de Michel Callon : composer un monde commun.

 

Mon espoir tient au fait que ce puissant moteur de transformation qu’est le métissage des mondes est en marche comme l’a si longtemps exploré le poète antillais Edouard Glissant. Malgré les incidents de parcours, aussi terribles et meurtriers qu’ils soient. Oui, des retours en arrière sont possibles. Oui, des périodes de repli sont malheureusement envisageables, y compris en Europe qu’on croyait sortie des nationalismes à courte vue. Pour autant je constate simplement que les parcours métissés et « métisseurs », avec des variantes multiples ne sont plus rares. Je pense à cet homme, ingénieur je crois, qui témoignait à la radio de sa réorientation vers l’enseignement, on le sentait réellement habité par son projet regrettant simplement (sans acrimonie) que l’Education Nationale ne facilite pas ce type de parcours ; je pense à tous nos enfants qui multiplient les expériences internationales (encore dans les milieux favorisés sans doute mais même dans ces milieux, ça n’existait pas dans ma jeunesse) ; je pense à tous ces jeunes adultes qui n’hésitent pas, arrivés à la trentaine, à reconsidérer leur projet de vie de façon parfois radicale (nous en avons beaucoup croisé à Synergence),…

Ceux avec qui je travaille pour faire advenir une démocratie sociétale et à qui j’annonçais que je rejoignais un des « big 4 » (les 4 plus grands cabinets d’audit et de conseil) étaient assez vite convaincus que cette nouvelle aventure professionnelle pouvait constituer un métissage inédit et plein de perspectives. En tous cas, enthousiasme, passage et composition sont plus que jamais d’actualité !

 

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