Si j’ai bien sûr été touché par les nombreux messages qui disaient une commune indignation, un besoin de se réapproprier le moment où l’on passe de la vie à la mort, ce qui me pousse à reprendre la plume c’est le besoin de dialoguer plus avant avec mes contradicteurs dont je vous invite à (re)lire les commentaires. Je ne reviendrai pas ici sur la question du rapport à la mort mais plutôt sur ce qu’il y a d’éminemment politique, de nécessairement politique dans nos prises de décision par rapport au confinement. La politique étant pour moi la capacité de construire un monde commun, du plus local (un Ehpad par exemple) au plus global, la planète que nous habitons.
Donc, sans aborder tous les aspects des commentaires, je voudrais revenir sur trois questions :
- Qu’est-ce qui est « jouable » dans les Ehpad ?
- Comment « politise-t-on » les questions aujourd’hui traitées dans des relations bilatérales vieux/familles, familles/ehpads…?
- Comment questionner le confinement sans remettre en cause la nécessaire cohésion nationale ?