Nous attendons tous. Nous attendons la fin de cette pandémie, l’arrivée des vaccins. La fin de l’hiver, l’arrivée des beaux jours n’auront jamais eus autant d’importance dans nos vies. Nous attendons. Mais ne sommes-nous pas en train de sortir de cette attente franche, celle du premier confinement, celle où nous étions sûrs de revenir à notre vie d’avant ou au contraire de déboucher dans le monde d’après ? Ne sommes-nous pas en train de découvrir avec une forme de nausée et d’angoisse qu’il n’y aura ni vie d’avant ni monde d’après ? Pas seulement avec cette impression tenace de jour sans fin. Nous n’en sommes même plus là. Nous sommes en train de découvrir que nous sommes entrés dans un cocon pour une lente métamorphose dont nous ne savons finalement pas grand-chose. J’ai appris (ou réappris) récemment que la métamorphose n’est pas une simple transformation de la chenille à laquelle pousseraient des ailes. C’est une forme de liquéfaction conduisant à une renaissance d’un même entièrement différent ! Un autre mot est assez évocateur pour dire la spécificité de notre situation : celui de latence. Etat de latence, temps de latence. Les deux expressions insistent sur deux dimensions différentes de la latence. L’état de latence fait ressortir le caractère caché d’une situation. Il y a un potentiel déjà là mais il n’est pas apparent. Le temps de latence nous fait percevoir le retard avec lequel un phénomène va se manifester. La latence est à la fois une durée et une absence d’évidence. Le temps des pressentiments, des prémonitions. Un temps inquiet mais dont on sait qu’il va déboucher sur du tout autre. Une attente qui fait peur. Face à ce risque de sidération, j’aime à me souvenir que les espagnols utilisent le terme d’esperar pour dire attendre et espérer.
Comme je le disais pour mes vœux l’an dernier, je pense que nous devons prendre l’horizon de la décennie pour espérer la métamorphose. Elle commence seulement, nous allons avoir besoin d’espérance et de fortitude. Je nous les souhaite.
Personnellement, je n’attends surtout pas l’arrivée de ces fameux pseudo-vaccins inutiles et dangereux (en tout cas pour l’instant !) contre un virus mutant… mais j’attends la fin de la folie collective qui consiste à se voiler la face et à avoir peur de tout… de soi, des autres, des microbes, des virus… en mettant de côté le plus élémentaire bon sens (n’allons même pas jusqu’au discernement !) qui serait de constater qu’un taux de mortalité de 0,05%, ma foi, n’est pas bien grave ! Les enfants ont peur de tuer leur grand-mère en l’embrassant… Ils n’osent pas demander à l’institutrice de montrer sa bouche pour comprendre ce qu’elle dit et foncent vers la dyslexie… On masque les femmes qui accouchent au risque de provoquer l’asphyxie de la mère et du bébé ou au moins des complications et des souffrances inutiles, alors qu’il suffit d’équiper les soignants de FFP2… On tue sans vergogne les personnes âgées, les étudiants, les artistes, la culture, les commerces… On marche sur la tête ! Et tout le monde accepte sans broncher, grenouilles endormies dans la casserole, prêtes à bouillir à petit feu… Il est grand temps de se réveiller et de sauter ! Ras le bol ! Il y a tellement plus grave que ce fichu virus que les plus démunis, tu le remarques, Hervé, savent bien mieux que nous affronter, dans les pays où ils n’ont rien. Sauf ceux qui meurent de faim à cause des mesures totalement absurdes qui paralysent tout, hélas. Cela devrait nous faire réfléchir ! Veillons simplement à entretenir notre immunité naturelle en mangeant sain et frugal, en faisant un minimum d’exercice … et à nous renseigner sur les traitements qui existent (le dernier en date, très efficace à tous les stades de la maladie, étant l’Ivermectine, validé officiellement entre Noël et le jour de l’an par la science mais passé totalement inaperçu dans les médias, par un drôle de tour de passe-passe, encore… un parmi tant d’autres…) Il est grand temps de retrouver nos esprits !!! Et de passer à autre chose, enfin !!!
@Christine Je partage largement ton exaspération sans pour autant ressentir la même méfiance envers les vaccins. Ce que tu dis sur les dégâts provoqués par notre peur en revanche je le partage pleinement. Comme Christophe André l’autre jour, j’ai envie de m’exclamer : « Plus jamais ça » Il faut, disait-il, que nous engagions le débat sur les alternatives pour ne pas avoir à suspendre à nouveau nos vies quand une nouvelle pandémie surviendra. Ce débat nous devons l’avoir dès maintenant et une convention citoyenne serait sans doute le meilleur moyen de l’engager.
Oui ! Nous réfléchissons même à un parlement mondial, avec les Dialogues en humanité et plusieurs collectifs… Je n’exprime pas de méfiance envers les vaccins en général mais envers ceux / covid 19 qui ne sont pas des vaccins mais des manipulations génétiques totalement inédites et dont les effets ne sont pas maîtrisés ! Les dégâts pourraient être infiniment plus importants que les bénéfices eventuels contre un virus qu’on sait traiter à tous les stades !